Ce blog traite de l'analyse des faits sociaux que nous observons au quotidien dans notre entourage
24 Février 2016
Plan
Introduction
Conclusion
Introduction
Le document soumis à notre lecture est un article produit par le fond pour l’environnement mondial faisant état d’un mariage d’un autre genre. C’est dire qu’il présente un partenariat entre le fond pour l’environnement mondial, structure pourtant politique, et les organisations de la société civile. En fait, c’est à partir de la conférence de Rio en 1992 (réunissant les dirigeants du monde autour du lien essentiel entre environnement et développement), que les organisations de la société civile (OSC) ont été reconnues comme des partenaires incontournables pour atteindre les objectifs de développement durable.
Créé en 1991, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) est un organisme financier indépendant qui accorde des aides financières aux pays en développement afin de réaliser des projets ayant des retombés positifs pour l’environnement mondial et favorisant des moyens de subsistance viables pour les populations locales. Le fond pour l’environnement mondial fait dont office de mécanisme financier pour la mise en œuvre des conventions internationales sur la biodiversité, le changement climatique et les polluants organiques persistants. Il est également un rouage du mécanisme financier de la Convention sur la lutte contre la désertification et collabore étroitement avec les instances d’autres traités et instruments. Ainsi, il réunit 181 pays et est en relation avec des institutions internationales, des organisations non gouvernementales, des populations autochtones et le secteur privé. Le but étant de se pencher efficacement sur des problèmes environnementaux d’ampleur mondiale, tout en appuyant les efforts nationaux de développement durable.
Fondamentalement, le fond pour l’environnement mondial évolue autour des objectifs suivant :
Constatant que l’engagement de la société civile est essentiel à la qualité et à la pérennité des projets quelle peut concevoir et réaliser, le fond pour l’environnement mondial va se lancé dans un partenariat avec les organisations de la société civile. En fait, la participation de ces organisations aux projets financés par le fond pour l’environnement mondial permettra de garantir leur succès car elle concourra à améliore ses résultats ou ses retombées.
Ainsi, une politique sur la participation du public aux projets du fond pour l’environnement mondial sera approuvée par son Conseil en avril 1996. Celle-ci définira les modalités de leur association à la conception, à l’exécution et à l’évaluation des projets financés par le fond pour l’environnement mondial. Ces modalités s’articulent autour de trois processus connexes qui se recoupent fréquemment : la diffusion de l’information, les consultations et l’engagement des parties concernées. De ce fait, elles s’appliquent à tous les projets et programmes relevant des domaines d’intervention du fond pour l’environnement mondial. De plus, elles exposent les conditions et les principes d’intervention du public et explicitent les dispositions opérationnelles de cette participation et des partenariats forgés en vue de la conception, de l’exécution et de l’évaluation des activités financées par le fond pour l’environnement mondial.
En fait, quand bien même ce partenariat semble bénéfique pour chaque partie prenante, car il concoure d’une manière ou d’une autre à faciliter l’atteinte des objectifs de chacun, il n’en demeure pas moins qu’il laisse transparaitre une forme d’instrumentalisation de la société civile. En effet, la société civile qui par nature se veut un pouvoir indépendant et apolitique, se voit déposséder de sa capacité de réaction de par le financement auquel elle est agrippée. De plus, en tant que instrument façonné par les nations unis et autres organismes internationaux, l’on peut voir une collaboration entre le fond pour l’environnement mondial et la société civile comme le signe d’une politisation de cette dernière. Bien plus, remarquant que la société civile est plus proche des populations, le fond pour l’environnement mondial se sert d’elle, question de mieux atteindre sa fin ultime qui est d’améliorer l’environnement mondial.
Ce document tend à donner une image d’avantage méliorative du fond pour l’environnement mondial, quoi que normal puisse qu’il a été élaborée par la même structure. En fait, notre but n’est pas de le dénigré et encore moins de le dénaturé, mais plutôt d’émettre des réserves quant à son objectivité.
l.
Conclusion
Les organisations de la société civile ont noué des partenariats avec le fond pour l’environnement mondial afin d’accéder à ses financements pour mettre en œuvre des projets dans ses différents domaines d’intervention (biodiversité, changement climatique, eaux internationales, dégradation des sols et polluants organiques persistants). Leur association aux projets du fond pour l’environnement mondial à l’échelon international, régional et national est une mesure porteur de résultats. Cependant, il reste encore à déterminer si c’est un choix stratégique pour les organisations de la société civile ou pour le fond pour l’environnement mondial.